Loading…
ACE 2014 has ended

Comité central / Main committee : Nicole Vézina (Présidente du congrès). Élise Ledoux (Présidente du comité scientifique), Maud Gonella et Bénédicte Calvet
Comité d’organisation / Organizing Committee : Patricia Bélanger, Annie Boisclair, Alice Boisvert, Julie Dallaire, Jocelyne Dubé, Isabelle Gagné et Christian Pinsonnault

Registration : http://www.ace-ergocanada.ca/index.php?command=buildBlock&contentid=1099&lang=en
Inscription : http://www.ace-ergocanada.ca/index.php?command=buildBlock&contentid=1099&lang=fr_ca 

La journée du 6 octobre est consacrée aux formations pré-congrès / The day of october 6 is devoted to the pre-conference workshop.

Adresse de l’accueil du congrès/Address of welcome : 200 rue Sherbrooke Ouest

La traduction simultanée sera offerte dans toutes les sessions du 7 au 9 octobre / Simultaneous translation will be available in all sessions of october 7-9. 

* Les salles sont soumises à changement 
* The conference halls are subject to change 

Tuesday, October 7 • 09:00 - 10:45
Plénière 1 : Qu'est-ce que l'intervention en ergonomie / Keynote address 1 : Diversifying Areas of Intervention

Sign up or log in to save this to your schedule, view media, leave feedback and see who's attending!

Plénière 1 : Qu'est-ce que l'intervention en ergonomie / Keynote address 1 : Diversifying Areas of Intervention

Barbara Silverstein

Pourquoi les taux d’accidents de ravail liés aux troubles musculo-squelettiques (TMS) sont-ils très différents parmi les milieux de travail qui font les « mêmes activités »?

Les données du système informatique de la commission des accidents du travail de l’État de Washington permettent de déterminer les taux de blessures et de maladies attribuables à un travail particulier auprès d’une population bien définie. Ces données servent à cerner l’ampleur, la répartition et le coût par secteur et sous-secteur d’activité ainsi que la taille de l’entreprise. Grâce à un indice de prévention pour classer l’ordre des sous-secteurs, puis les employeurs dans un sous-secteur, nous pouvons déterminer les « entreprises similaires qui font les mêmes activités », mais ayant des taux d’incidence très différents. Des ergonomes sont ensuite envoyés pour visiter les entreprises démontrant un taux élevé ou un taux faible d’incidence. Ces entreprises ne savent pas si elles font partie de la catégorie d’incidence élevée ou faible. Nous analysons ensuite plusieurs listes de contrôle abordant les facteurs de risque courants afin d’établir ceux qui correspondent fortement aux TMS. Nous effectuons également des entrevues auprès de travailleurs blessés, de représentants syndicaux et de cadres afin de vérifier comment ils reconnaissent les risques de TMS et leurs façons de les prévenir. Les rapports envoyés aux entreprises décrivent les risques et dangers potentiels et procurent des suggestions visant à les réduire. Les résultats relatifs aux différents aspects de cette étude seront abordés.

Why do workplaces doing the “same thing” have very different work-related musculoskeletal disorders (WMSDs) workers compensation injury rates?
The Washington State workers compensation (WC) system data allow determination of injury and illness rates for specific work-related injuries and illnesses in a well -defined population. We are using this data to identify magnitude, distribution and cost by industry sector and subsector and size. Using a prevention index (PI) to rank order subsectors and then employers within the subsector, we can identify “similar companies doing the same thing” but having very different incidence rates. We then send ergonomists to companies with high and low rates in the same subsector and size to try to identify reasons for the differences in rates, while they are “blinded” as to whether they are at a high or low ranked company.  We are then testing a number of “checklists” of risk factors in common use to see which correlate well with the WMSD.  We are also conducting injured worker interviews, as well as labor and management interviews regarding recognition and ways of addressing WMSD risks and hazards. Reports to the companies describe potential risks, hazards and potential hazard reduction suggestions. Findings from the different aspects of this study will be discussed.


Yves Roquelaure

Prévention intégrée des troubles musculo-squelettiques : quelles articulations?
La complexité des mécanismes des TMS et la diversité des modèles théoriques mobilisées par les préventeurs expliquent les difficultés de traduction des connaissances scientifiques acquises depuis une vingtaine d’années dans la pratique de l’intervention de prévention en entreprise. Cela traduit souvent un manque d’interactions entre les niveaux «macro» et «micro» d’approche de la question des TMS et la nécessité d’un dialogue renforcé entre les approches ergonomique, biomécanique et épidémiologique des TMS dans la production de connaissances et les actions de prévention.
L’analyse de l’activité déployée par les travailleurs peut alors jouer un rôle intégratif important en contribuant à articuler les connaissances dispersées (biomécaniques, psychosociales, organisationnelles, etc.) sur le(s) travailleur(s) en situation réelle de travail et favoriser ainsi la capacité des préventeurs et intervenants à intégrer les différents niveaux de prévention des TMS. Des exemples de prévention intégrée des TMS seront discutés lors de la présentation.

Integrated Prevention of Musculoskeletal Disorders: Which Joints?
The complexity of MSD mechanisms and the diversity of the theoretical models used by preventionists explain the difficulty in incorporating the scientific knowledge acquired in the last 20 or so years in prevention interventions in the workplace. This often leads to a lack of interaction between the “macro” and “micro” levels of the approach to MSDs and the need for greater dialogue between the ergonomic, biomechanical and epidemiological approaches in creating knowledge and taking preventive action.
Analyzing the activity performed by the workers can play an important integrative role by connecting scattered knowledge (biomechanical, psychosocial, organizational, etc.) on workers in actual work situations and thus help preventionists and stakeholders integrate the different MSD prevention levels. Examples of integrated MSD prevention will be presented and discussed.


François Daniellou

Par quels mécanismes les ergonomes cherchent-ils à transformer les situations de travail ?
Pour faire progresser la performance professionnelle des ergonomes, il importe d'identifier les mécanismes par lesquels ceux-ci influencent les situations de travail :
- En mettant en œuvre des connaissances scientifiques sur l'humain au travail ? Ce point de vue, largement revendiqué à l’échelle internationale, semble très dé calé par rapport aux recherches sur la pratique de l’ergonomie.
- En transformant les représentations des décideurs de l’entreprise sur les situations de travail ? La figure de l’ergonome « fournisseur de réalité » est particulièrement présente dans l’ergonomie de l’activité.
- En décalant les termes des négociations sur le travail ?
- En modifiant la structure même des processus de décision, les logiques en présence, les acteurs concernés, les domaines pris en compte ? 
Des réponses à ces questions dépendent les contenus de formation : de quelles compétences doit-être dotée la personne de l’ergonome, qui mobilise dans l’action ses connaissances, sa subjectivité, ses
capacités stratégiques etc. ?

By what Mechanisms are Ergonomists Seeking to Change Work Situations?
To advance the professional performance of ergonomists, it is important to identify the mechanisms by which they influence work situations:
- By incorporating scientific knowledge about humans at work? This approach, while widely claimed around the world, seems very out of synch with the research on ergonomic practice.
- By changing how the company’s decision-makers represent the work situations? The image of ergonomists as “conveyors of the reality of the situation” is particularly prevalent in activity-based ergonomics.
- By staggering the work negotiations?
- By modifying the very decision-making structure, the logic used, people concerned and sectors taken into consideration?
 The training content depends on the answers to these questions: what skills must the ergonomist possess, as a person who puts his/her knowledge, subjectivity, strategic skills, etc. into action?


Speakers / Conférenciers
FD

François Daniellou

François Daniellou a une formation de base d'ingénieur mécanicien. Il a obtenu un doctorat d'ergonomie au Conservatoire des arts et métiers, Paris, en 1985 et une Habilitation à diriger des recherches en 1992. Il est professeur d'ergonomie à Bordeaux depuis 1993. Il dirige le... Read More →
YR

Yves Roquelaure

Yves Roquelaure est médecin du travail et ergonome. Il est professeur de médecine du travail et d'ergonomie à la faculté de médecine d'Angers (France) depuis 2006, directeur du Laboratoire d'ergonomie et d'épidémiologie en santé et travail (LEEST). Il est membre du bureau... Read More →
BS

Barbara Silverstein

Barbara Silverstein est directrice de recherche du programme Safety and Health Assessment and Research for Prevention Program (SHARP) au ministère du travail et de l’industrie de l’État de Washington. Elle occupe aussi un poste de professeure affiliée au département des sciences... Read More →


Tuesday October 7, 2014 09:00 - 10:45 EDT
Amphithéâtre (SH-2800) 200 rue Sherbrooke Ouest Montréal (Québec) H2X3P2

Attendees (0)